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Thaïs Martel |
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Photos Thaïs Martel |
Passionné de cinéma et d’infographie, Stéphan Rameau n’a pas reculé devant la somme de travail que représente le tournage d’un film. (Photo Thaïs Martel) Originaire de la planète Nibiru, le jeune Imo, agent de sécurité galactique en devenir, est en mission de surveillance en orbite autour de la Terre en compagnie d’Ashtar quand leur vaisseau est attaqué. Emprisonnés dans une base militaire après s’être écrasés sur Terre, les deux héros tentent de s’enfuir, avec l’aide d’une scientifique. Voilà le synopsis intrigant du moyen métrage Alien Imo dont le réalisateur, Stéphan Rameau, n’est âgé que de 16 ans. Passionné à la fois par le cinéma, la photo, l’infographie et le mystère des extra-terrestres, des ovnis et de la Zone 51, le Limoulois Stéphan Rameau n’a pas attendu l’âge adulte pour réaliser ses rêves. Il y a deux ans, alors qu’il n’avait que 14 ans, il s’est lancé dans la rédaction d’un scénario puis dans le tournage de son premier film. Deux ans plus tard le résultat de son travail, Alien Imo, sera lancé ce dimanche au Cinéma le Clap. Ce qui ne devait être au départ qu’une petite recherche s’est rapidement transformé en quelque chose de plus gros. «À force d’entendre parler d’extra-terrestre, de la Zone 51, je me suis mis à fouiller. Au début, je voulais faire une revue, puis j’ai bien vu que ça pouvait aller plus loin. Je voulais faire un court métrage puis j’ai rencontré Tommy [Bélanger, l’un des acteurs] et on a travaillé le scénario ensemble. Ça a explosé», raconte le jeune réalisateur également adepte de bande dessinée. Appuyé par Annie Bisson, qui signe la mise en scène du film, Stéphan Rameau a littéralement transformé son environnement en plateau de tournage. «On a "démoli" la cuisine pour construire le vaisseau spatial; on a fait une chambre verte pour faire une maquette», explique-t-il. Un film pour apprendre Au-delà du résultat final, le jeune réalisateur retient surtout de son expérience un important bagage de connaissances. «Toutes les démarches m’ont permis d’apprendre. J’ai dû être patient, parfois attendre d’avoir un peu d’argent pour poursuivre le tournage, mais j’ai eu de la chance, le tournage s’est bien passé, il n’y a pas eu de stress ou de friction», explique Stéphan Rameau. «Malgré son jeune âge, l’équipe a cru en lui. Jusqu’à la fin, personne n’a eu de doute sur sa capacité à mener le projet à bien. Deux ans, c’est énorme», ajoute la metteure en scène Annie Bisson. Devant le produit fini, le jeune réalisateur se dit agréablement surpris. «Ça a été fait avec des moyens d’amateur. C’est fou de voir qu’on a rendu le projet à terme», lance-t-il. Après le Clap dimanche soir, l’équipe de Alien Imo espère pouvoir prendre part à certains festivals, particulièrement en Europe, où les cinéastes amateurs ont une plus grande place. Stéphan Rameau souhaite également faire revivre Imo dans un second volet de ses aventures. Québec Express, membre du groupe Québec Hebdo Pour en savoir plus sur le réalisateur Stéphan Rameau : www.hippopo-imo.com Entrevue publiée sur www.lequebecexpress.com |
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